Une lettre adressée au capitaine du village.
L'augmentation des réfugiés arrivant au village me trouble, capitaine. Il semble que leur présence ait attiré les foudres de non seulement les trolls, mais de races encore bien plus destructrices. Nous avons perdu plusieurs de nos hommes la semaine dernière à une horde littérale de mort-vivants griffant les murs externes. Nos défenses sont dans la pagaille, et cela prendra encore de bonnes semaines avant que les efforts de constructions produisent un quelquonque progrès. Certains des nouveaux arrivants disent qu'ils arrivent au viillage seul et qui le considère comme leur refuge solitaire. Si nous suivons cette ligne de conduite, j'estime que le village sera détruit dans un mois.
Les horreurs qui ont émergé au cours des derniers mois sont indescriptibles. Orcs, goblins, et maintenant même des ombres et des morts-vivants. Je n'ai jamais pensé à avoir à écrire de tels mots quand nous étions là-bas à Castle'mir. Mais, ici...
C'est l'enfer. J'ai accepté ce fait, et je suis disposé à rencontrer la mort face à face. Avec chaque nouvelle série ardente de nouveaux colons, notre chance de survie diminue. J'ai entendu des rapports de colons se rendant si loin à l'est qu'ils ont vu des villes remplies de litérallement des milliers de morts-vivants. Et depuis que nous sommes ici, je ne suis pas allé plus loin que les proches bois à l'est. Les trolls et les goblins nous ont donné assez de problèmes au cours des semaines pour écarter de moi toutes les idées d'explorer plus loin.
Nous avons persévéré jusqu'ici. Contre vent et marée, par des épreuves et des supplices, nous sommes parvenus à laisser notre passé derrière nous, et regardons vers un nouveau futur.
Comme les jours progressent, je suis incertain de ce que le futur attent maintenant de nous, capitaine. LE nouveau sang insouciant dans le village signifie des quantités généreuses de notre sang renversées sur l'herbe et la terre. Je ne peux pas ignorer le fait que les nouveaux venus m'apportent une certaine paix d'esprit que je ne me suis pas senti depuis longtemps. Cela fait bien longtemps que tant d'étrangers sont arrivés en même temps au village, et en dépit des dangers qu'ils peuvent poser pour tous, je fais bon accueil à leur présence.
Mais peu importe, je ne remettrai pas en cause mon devoir envers le village et envers son peuple. Et j'espère pouvoir sentir même sentiment venant de vous, capitaine.
Guardien Quorlinn Vesica, sentinelle de la ville